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La Tribune du Poulpe ou 20 000 lieues dans les terres...
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21 mars 2008

Bonne méditation du Vendredi Saint

Les impropères du Vendredi Saint m'ont toujours boulversée. Je vous les fais partager (pour ceux ou celles qui ne les connaîtraient pas encore ou ne les auraient tout simplement pas remarqués comme tous ces trésors qui nous échappent parfois dans la répétition liturgique)...

Quel cri d'amour immense de Dieu Père pour son peuple... :

O mon peuple, que t’ai-je fait ?

En quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi.

Peuple égaré par l’amertume,

Peuple au cœur fermé, souviens-toi !

Le Maître t’a libéré.

Tant d’amour serait-il sans réponse,

Tant d’amour d’un Dieu crucifié ?

Moi depuis l’aurore des mondes,

J’ai préparé ton aujourd’hui ;

Toi, tu rejettes la vraie Cie

Qui peut donner la joie sans ombre :

O mon peuple, réponds-moi !

Moi, j’ai brisé tes liens d’esclave,

J’ai fait sombrer tes ennemis ;

Toi, tu me livres à l’ennemi,

Tu me prépares une autre Pâque :

O mon peuple, réponds-moi.

Moi j’ai pris part à ton exode,

Par la nuée je t’ai conduit ;

Toi, tu m’enfermes dans ta nuit,

Tu ne sais plus où va ma gloire :

O mon peuple, réponds-moi.

Moi je t’ai envoyé mes prophètes,

Ils ont crié dans ton exil ;

Toi, tu ne veux pas revenir,

Tu deviens sourd quand je t’appelle :

O mon peuple, réponds-moi.

Christ_en_croix

Bon recueillement et, déjà, (car elle est là, en germe dans la nuit et le silence du tombeau) bonne préparation de l'allégresse de la Nuit Pascale (je ne sais pas dans votre paroisse mais dans la mienne, au moment de l'Alléluia, là tout le monde chante et à pleins poumons pour une fois !!!...On sent la libération ! lol !)

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Commentaires
P
Une fois n'est pas coutume, je vous réponds directement dans les commentaires : à mon sens, ces paroles ne sont en aucun cas à prendre comme "une demande de comptes" mais bien plutôt comme le cri déchirant d'un immense amour blessé par tant de non-retours...C'est le cri d'un Père qui a un coeur de mère si j'ose m'exprimer ainsi : un père ou une mère ne tient pas "des comptes" de ce qu'il a fait pour son enfant, ni une ardoise avec une colonne plus et une colonne moins. Pour lui/elle, tout ce qui est fait envers son enfant est un geste d'amour, un geste de don pur...On ne nourrit pas ses enfants en espérant être un jour nourri par eux, on habille pas ses enfants dans l'espoir comptable qu'ils prendront soin de notre vieillesse, de notre retraite etc...Je lirai plutôt ce texte comme le cri du Père de l'enfant prodigue de l'Evangile : un père qui a vu partir son enfant chéri sans rien dire et qui, la tunique de fête sur un bras, l'anneau à la main lui dit "regarde tout ce qui était à toi et que je t'ai donné l'est toujours, tout est là, Je suis là et je t'attends...Que ne reviens-tu dans mes bras au lieu de souffrir seul au loin" ? En ce sens, je pense que nous nous rejoignons n'est-ce pas ?
A
Les paroles sont belles.<br /> Cependant, je trouve que l'on fait prendre à Dieu le père (ou à Jésus son fils) le rôle d'un juge qui demande des comptes à son peuple.<br /> <br /> Or, il me semble que ce n'est pas du tout l'attitude de Jésus ou de son père lors de la crucifiction.<br /> <br /> Finalement, je trouve ces paroles très humaines (penser que Dieu demande des comptes à son peuple), alors qu'en fait, il nous aime jusqu'au bout sans calcul, et sans nous demander de compte de notre attitude, mais en cherchant à nous relever là où nous pouvons etre à terre.<br /> <br /> André.
E
trés bon dimanche Pascal à toi et à ta petite famille.<br /> EStelle
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